Témoignage

Mon mari a été au chômage trois ans et demi… Aujourd’hui, il travaille de nouveau, mais cette épée de Damoclès demeure toujours au-dessus de nos têtes : « et si une fois encore, c’était l’échec ? »

Le chômage de mon mari a été pour moi l’expérience de l’épreuve et de la croix. Tout d’abord, il oblige à une purification du regard. Casser l’idéal que l’on s’est forgé, aimer l’autre pour ce qu’il est et non pour ce qu’il m’apporte ou ce qu’il représente. C’est un point de conversion permanent. Il m’a fallu aussi accepter qu’il n’avance pas au rythme souhaité, qu’il fasse des choix avec lesquels je n’étais pas d’accord parce que je pressentais que cela ne lui conviendrait pas, qu’il ne tiendrait pas.

Je pensais savoir ce qui était bon pour lui et me posais en arbitre. Je croyais mes interventions utiles, efficaces et redynamisantes ; en fait, elles le paralysaient. Je compris peu à peu que je n’étais pas lui et qu’il avait besoin d’une épouse qui soit à ses côtés, et non à sa place, une épouse pleine d’amour et de tendresse. Patience et respect. Attendre pour dire et dire en douceur. Seule la douceur peut panser et accompagner cette souffrance. Pour moi, ce fut un véritable chemin vers ce rôle d’épouse. Je percevais peu à peu que je devais prier pour mon mari et croire pour lui.

En même temps, il faut continuer à porter le quotidien, parfois si lourd. On a l’impression de porter beaucoup. La foi est alors une aide précieuse : « Seigneur, c’est toi qui portes ; ton joug est doux et ton fardeau léger ». En même temps, notre foi est inévitablement mise à l’épreuve. On ne comprend pas le sens de ce que nous vivons.

Petit à petit, nous avons appris à fonder notre espérance non pas sur des espoirs purement humains mais sur Dieu. Un psaume m’aura beaucoup porté tout au long de cette épreuve : « le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien. Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : ton bâton me guide et me rassure » (ps 22-23). De fait les péripéties matérielles n’ont pas manqué, les angoisses d’un avenir incertain, les nécessités d’un déménagement, une période d’essai sans lendemain, des espoirs déçus, des crises conjugales… mais nous n’avons jamais manqué de rien et le chemin parcouru nous aura entraînés plus loin.

 Plus loin au fond de notre pauvreté, plus loin dans la confiance et l’abandon dans les mains du Seigneur.

        Paru dans « Il est vivant ! » n°219 septembre 2005. Lettre n°11, avril 20

Jusqu'à quel âge jeûner ?

Un couple, membre de la Chaîne Sainte Thérèse, dont le mari a 89 ans, jeûne ainsi : pain sec et thé le matin ; soupe épaisse et “dessert pas bon” au déjeuner comme au dîner; pas de goûter. 

Admirable, n'est-ce pas ?



Pourquoi Sainte Thérèse de Lisieux ? 

Eh bien je ne l’ai pas choisie, je ne l’aimais pas. Ou plus exactement, ses statues sulpiciennes rose, crème et marron, son air penché, m’agaçaient.

C’est elle qui m’a choisie ! 
Comme mon mari était depuis deux ans au chômage, une amie m’a suggéré de faire une neuvaine à sainte Thérèse. J’ai jeté un coup d’œil à l’image qu’elle me tendait, et au texte, et je l’ai rangé dans un tiroir, je l’ai refusé en fait. Malgré l’inquiétude de ce long chômage . 
Plus d’un an plus tard, mon mari s’enfonçant dans le chômage, un couple ami m’a proposé de faire la neuvaine jusqu’à ce qu’il trouve un travail. Cette fois-ci, découragée, j’ai accepté et nous avons prié à trois.

Trois semaines seulement plus tard, mon mari était réembauché ! Après trois ans et trois mois…

C’est sainte Thérèse qui m’a choisie, patiemment, respectant ma liberté.

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