Ils ont trouvé du travail !

Voici quelques nouvelles des actions du Seigneur et de sainte Thérèse, suite à nos prières (et celles d’autres ?).

Yoan, 31 ans (sept 22) vient de retrouver du travail dans les assurances ; Il doit se marier prochainement. Jean (déc 22) est reparti en Afrique; il fait des vacations d'enseignement dans des écoles supérieures, des universités en France et dans son pays. Catherine, 54 ans (av 23) a retrouvé des enfants à garder, suffisamment? Aristide, 28 ans (mars 23) est devenu responsable de communication dans une association familiale. Laurent, 45 ans (nov 23) vient de commencer dans une belle association. Olivier, 38 ans (jan 24) après plusieurs années de CDD, devient informaticien. Anne-Sophie (jan 24) a plus de clients. Galla, 51 ans (fév 24) après 5 ans de chômage, a repris un travail et vous remercie.

Nous avons eu peu de retours ce trimestre, ce qui explique le petit nombre de bonnes nouvelles. Si vous en avez au sujet des personnes pour qui nous avons prié, merci de nous en tenir informés, c'est important de pouvoir en témoigner.

A l’unanimité , l’équipe de tête à décider de recommencer à soutenir les entreprises en difficultés, vous l’avez peut-être remarqué. Nous prions pour les personnes au chômage bien sûr, mais aussi pour ceux qui ne gagnent pas le smic involontairement.

La prière frappe à la porte, le jeûne obtient, la miséricorde reçoit.

« Il ya trois actes, mes frères, trois actes en lesquels la foi se tient, la piété consiste, la vertu se maintient : la prière, le jeûne, la miséricorde. La prière frappe à la porte, le jeûne obtient, la miséricorde reçoit. Prière, miséricorde, jeûne, les trois ne font qu'un et se donnent mutuelle- ment la vie.

En effet, le jeûne est l'âme de la prière, la miséricorde est la vie du jeûne. Que personne ne les divise : les trois ne peuvent se séparer. Celui qui en pratique seulement un ou deux, celui-là n'a rien. Donc, celui qui prie doit jeûner ; celui qui jeûne doit avoir pitié ; qu'il écoute l'homme qui demande, et qui en demandant souhaite être écouté ; il se fait entendre de Dieu, celui qui ne refuse pas d'entendre lorsqu'on le supplie.Celui qui pratique le jeûne doit comprendre le jeûne : il doit sympathiser avec l'homme qui a faim, s'il veut que Dieu sympathise avec sa propre faim; il doit faire miséricorde, celui qui espère obtenir miséricorde ; celui qui veut bénéficier de la bonté doit la pratiquer ; celui qui veut qu'on lui donne doit donner. C'est être un solliciteur insolent, que demander pour soi-même ce qu'on refuse à autrui. Le jeûne ne porte pas de fruit s'il n'est pas arrosé par la miséricorde ; le jeûne se dessèche par la sécheresse de la miséricorde ; ce que la pluie est pour la terre, la miséricorde l'est pour le jeûne. Celui qui jeûne, s'il n'y verse pas les flots de la miséricorde, il ne recueille pas de fruit. Toi qui jeûnes, ton champ jeûne aussi, s'il est privé de miséricorde ; toi qui jeûnes, ce que tu répands par ta miséricorde rejaillira dans ta grange. Pour ne pas gaspiller par ton avarice, recueille par tes largesses. 

Saint Pierre Chrysologue, Docteur de l’Eglise (Evêque de Ravenne, 380-451)

 

Jeûne à offrir

« Le jeûne, dès qu'il est significatif, m'atteint personnellement, me touche. Puisque c'est moi qui suis en jeu, moi, ma personne et pas seulement mon épargne, je le mettrai en relation avec une autre personne, je jeûnerai pour quelqu'un.

Si je jeûne pour quelqu'un, je ne suis plus tout seul et déjà, je ne suis plus maître de ce que j'ai commencé à faire, j'ai déjà donné mon action, elle ne m'appartient plus, car j'attends la réaction de l'autre. Je jeûne et j'en abandonne déjà un peu le sens, le résultat, l'évaluation. « Perdre » mon jeûne comme Jésus invitait à perdre sa vie.
 

Je pense au cadeau à une personne aimée : tant que le cadeau n'est pas reçu, il n'y a pas encore de cadeau, le don est inachevé. Le jeûne qui n'est pas encore offert, abandonné, n'est pas encore un   manque, il est peut-être du volontarisme maladroit avec quelques bourgeons d'orgueil. Le propriétaire d'une citerne vide n'est pas encore un pauvre, il est encore propriétaire. 
J'ai donc besoin de l'autre pour « qualifier mon jeûne ».
Si je jeûne pour cet ami sans travail, je commence à creuser en moi quelque chose : 

-un manque (j'ai un peu faim, ou peur de mal finir ma journée, ou d'attraper la migraine ou …)                             

-un manque et les impressions qui l'accompagnent : désir d'en finir, envie d'en parler, …

Si je connais un peu cet ami sans travail, si je mets dans mon cœur ce que je sais de lui, il m'accompagne, il me questionne et me répond : si je me mets à penser à lui au lieu de penser à ce qui me manque, je commence peut-être à penser à ce qui lui manque, et ma pensée devient prière, cet élan du cœur dont parle Thérèse de Lisieux. »                 

Père Pierre-Edouard Le Nail, conseiller spirituel de la Chaîne Sainte Thérèse

Jusqu'à quel âge jeûner ?

Un couple de la Chaîne Sainte Thérèse, dont le mari a 89 ans, jeûne ainsi : pain sec et thé le matin ; soupe épaisse et “dessert pas bon” au déjeuner comme au dîner; pas de goûter. 
Admirable, n’est-ce pas ! 

La force de la prière

J’ai enseigné cinq ans dans un collège. Les deux premières années, les élèves participaient correctement, j’avais des idées d’activités manuelles, les adultes s’entendaient bien. Puis le climat a radicalement changé à la rentrée suivante : les élèves sont devenus difficiles, j’avais moins d’idées et une adulte, mère de famille nombreuse, se comportait d’une manière choquante. Changement radical, déroutant : un professeur remarquable avait quitté le collège. Lui parti, nous ne recevions plus son soutien spirituel, puisqu'il allait prier tous les matins à la chapelle du collège.
 

Christine

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